Thérapie analytique – Intégrative – Aide à la parentalité

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Le TDAH: difficile pour les enfants et pour les parents

                             Le TDAH: difficile pour les enfants et pour les parents

 

Le TDAH: Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité se définit par un déficit attentionnel associé ou non à une hyperactivité motrice ainsi qu’à une impulsivité particulièrement importante. Ce trouble  apparaît pendant l’enfance

 La prévalence du TDAH en population générale est estimée à 2,5 % des adultes et 5 % des enfants d’âge scolaire en France -ce delta entre adultes et enfants a fait l’objet de plusieurs publications et pourrait, notamment, s’expliquer par le fait que ce trouble s’améliore avec le temps pour un tiers des personnes tandis qu’un autre tiers parvient à « faire avec »-. 

Il existe 3 types de tdah:

  • Le tdah de type 1: hyper actif prédominant
  • Le tdah de type 2: inattentif  prédominant.
  • Le tdah de type 3:  combiné ou mixte 

 Il n’existe pas de traitement curatif, mais des médicaments peuvent contribuer à réduire les symptômes de TDAH. 

L’enfant TDAH

Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation particulière. Les troubles doivent être présents durant au moins 6 mois pour être significatifs.

. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s’ils sont associés à d’autres troubles (conduite d’opposition, anxiété, dyslexie, etc.

Si le trouble est associé à une hyperactivité, il est  facilement remarquable dans la vie quotidienne familiale mais aussi et surtout, dans le cadre scolaire. 

Ces enfants ne tiennent pas en place. En classe, ils ont du mal à “tenir” sur une chaise. Leur temps de concentration est court et lorsqu’il arrive à son terme, le petit “TDAH” se fait souvent remarquer de diverses manières: il fait du bruit: avec sa chaise, en tapant sur sa table avec son stylo, il peut même pousser des petits cris ou des sons incongrus. 

Tout ceci lui vaut souvent les moqueries de ses camarades et provoque agacement et impatience chez l’enseignant ou les adultes encadrants. 

L’échec scolaire et l’inadaptation sociale, résultats de ce comportement hors-normes,  finissent par mettre  à mal, de façon durable et ancrée, la mésestime de soi qui sera à l’origine de bien des déboires pour notre petit TDAH.

Il faut se rappeler, avant tout, que l’enfant n’est pas responsable de son syndrôme

Puisqu’il s’agit d’un syndrome neurologique, l’enfant souffre autant que ses parents de ne pas pouvoir répondre à leurs attentes. Pas plus qu’il ne nous viendrait à l’idée de condamner une personne qui a une crise d’épilepsie, on ne peut blâmer un enfant pour son TDA/H. Par ailleurs, nos interventions devraient toujours tenir compte du fait que l’enfant est incapable de se plier long­temps aux consignes qui visent l’arrêt des symptômes liés a son TDA/H « arrête de bouger », « tiens-toi tranquille », « fais attention à tes fautes », « écoute quand je te parle », « cesse de perdre tes affaires », « réfléchis donc avant de parler »…

Il est vrai que, parfois, l’enfant peut respecter la consigne pendant un bref moment. Le problème est que ça ne dure pas. Quand certaines conditions sont réunies, il est plus faci­le de répondre aux attentes des adultes, mais là encore, pas tout le temps. Après un sprint, on ne peut pas recommencer la course ! L’enfant hyperactif peut fournir un effort intensif pour répondre à une consigne si, par exemple, il se trouve sous la menace d’une conséquence imminente. Mais dès que la conséquence aura disparu de son esprit, l’enfant sera incapable de maintenir son effort. Laissez croire à l’enfant qu’il le peut quand il le veut, c’est oublier qu’il est atteint d’un problème neurologique, et c’est lui laisser croire qu’il était à blâmer toutes les autres fois où il n’a pas pu. Son es­time de soi en prendra inévitablement un coup… Il faut donc reconnaître les limites de l’enfant face à nos exigences.

 

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